Les réseaux sociaux c’est une histoire de relations ! Ce n’est pas un sprint, mais une question d’endurance.

Beaucoup dépensent des budgets pour des résultats qui ne sont que sur le court terme. Pour une entreprise je suis convaincu que c’est plus intéressant de penser long terme et de savoir relativiser les résultats.

Le marketing digital c’est un marathon et non un sprint.

Laissez sortir de la course ce qu’il veulent aller plus vite et qui se fatiguerons avant la fin, et concentrer vous sur les petits réconforts sur le chemin vers la ligne d’arrivée.

Un de mes marathons concerne la formation collective en entreprise. L’objectif c’est d’acquérir un mandat pour de la formation de groupes de 10-12 collaborateurs sur plusieurs mois dans une entreprise d’une taille relativement importante.

Mes petits réconforts en cours de route sont des formations « one-shot » d’indépendants, des cours privés et des cours en groupes publics, qui me forge une réputation et me permette de garder le meilleur de toutes les expériences pour proposer le tout au client qui sera acquis en fin de parcours.

Les retombées financières de ces plus petits mandats me permettent de continuer à tenir dans le marathon.

Je vais utiliser la métaphore de l’iceberg avec « ce qu’on voit » et « ce qu’on ne voit pas », ou « les résultats à court terme » et « les résultats à long terme ».

La partie supérieure de l’iceberg est focalisée sur les chiffres, souvent appelés les « vanity metrics ». Je préfère me focaliser sur la partie submergée de l’iceberg dans ma stratégie et celles de mes clients, qui est plus focalisé sur la qualité et des effets durables et non la quantité et des effets sporadiques.

Très souvent nous nous comparons aux autres, alors que ce qui est important c’est de se comparer à soi-même.

Relativiser les résultats est important pour ne pas se décourager pendant ce marathon. Un taux de croissance de 15% depuis un point de départ de 30, 300 ou 3’000 abonnés n’est pas la même chose. Avoir une grande communauté n’est pas forcément un signe d’autorité ou d’influence.

Combien de fois ai-je entendu, tu n’as que X nombres d’abonnés sur ton compte, pourquoi je devrais te faire confiance ? Pour moi ce n’est pas la quantité de mon compte qui est importante, mais le fait que je gère plusieurs comptes. C’est l’expérience des nombreux comptes et ma compréhension de ce qui marche bien et ce qui marche moins bien dans des domaines différents qui sont la valeur ajoutée.

Nous avons tendance à oublier qu’il y a le mot « social » dans réseaux sociaux.

Ce qui compte c’est la valeur de la relation client pour assurer la pérennité de son business. Il est plus facile de se souvenir de 200 abonnés que de 2’000 afin d’avoir de meilleurs échanges avec ceux-ci. Un ambassadeur vous rapportera des clients, et cela n’est pas quelque chose qui est forcément visible depuis vos comptes, c’est surtout dans la partie cachée de l’iceberg, ce qu’on appelle le « dark social ».

Cette même logique s’applique également aux référencement web.

La partie inférieure de l’iceberg étant le SEO (search engine optimisation), souvent appelé le référencement naturel. La partie supérieure apportant des résultats rapides et à courte durée en comparaison, le référencement payant ou SEM (search engine marketing).

Selon moi, pour bien réussir son marathon digital il est important de travailler plusieurs canaux et de développer ses relations (humaines ou ‘algorithmique’) afin de tenir la distance.